PACKERS RIKA DANAËLLE

▪ Rika Danaëlle Packers ▪ dix-huit janvier 1887, Fukuoka [JAP] ▪ célibataire ▪ Paraît qu'elle est inscrite comme étudiante en médecine, troisième année. ▪ Don de persuasion, capacités surdéveloppées, guérison, blablabla... Le topo habituel des vampires. Paraîtrait aussi qu'elle peut capter les pensées des gens, de façon totalement involontaire. Ca vous étonne maintenant qu'elle soit aussi solitaire ? « solitaire ; douce ; rancunière ; déterminée ; violente ; observatrice ; ronchon ; silencieuse ; de mauvaise foi ; menteuse ; secrète ; loyale ; curieuse. »

» this is my life

Rika Danaëlle Packers. C'est mon nom, enchantée. Il paraît que c'est un nom fort – allez savoir quelle illuminée prétendument voyante m'a balancé ça il y a quelques dizaines d'années. Je suis née en pleine révolution industrielle, fin dix-neuvième siècle – 18 janvier 1887. Mon père était un commerçant international anglais, Wayne Ezekiel Packers. Ma mère quant à elle, c'était la nièce de l'empereur Mutsuhito, autant dire que je n'ai jamais été en manque de rien. Ni moi ni mon frère jumeau d'ailleurs – il s'appelle Jin. Enfin, il préfère se faire appeler Liam, c'est son deuxième prénom, celui que notre père lui a donné. Entre nous, on s'appelle par nos prénoms japonais. Mais bref. Passons.
Jin et moi avons hérité des traits de notre mère, seuls nos yeux sont trop clairs et trahissent notre métissage. Mais je crois que ce n'est pas de Jin dont on parle mais de moi, hm ? Nous sommes restés, avec mes parents et mon frères, quelques années au Japon avant de partir vers l'Angleterre. J'avais huit ans. Le voyage a été long, très long, vous m'étonnez. La moitié du globe à traverser, vous imaginez ? Bref. Nous avons donc vécu en Angleterre toute notre vie – enfin, toute celle de mes parents plus exactement. Et oui. Il a bien fallu que tout se brise, hm ? Une existence sublime, faste, merveilleuse... Pas très longtemps après mes vingt-ans, en fait, nous avons été attaqués. Je n'ai pas tout de suite compris ce qui se passait. J'ai toujours eu le sommeil très lourd, un sommeil long à fissurer malgré les cris des domestiques et de ma famille. Je n'aurais jamais cru que cette nuit-là me métamorphoserait en vampire. Je n'ai que des souvenirs très flous de ce qui s'est passé, je me souviens simplement d'une douleur aiguë au niveau du poignet et d'un liquide épais, poisseux et fade qui me coulait entre les lèvres... Puis le noir. Je n'ai repris conscience que quelques jours après, au beau milieu d'un funérarium ; on a dû croire que j'étais morte moi aussi. Comme mes parents. Et mon frère porté disparu... Je suis donc partie loin... Enfin, loin. En France, en fait. Et ce soleil qui me faisait mal, comme s'il me consumait de l'intérieur...
C'est seulement en fouillant dans les archives de la Bibliothèque de France que j'ai pu découvrir ce que j'étais. Cette envie de sang, ce soleil qui me brûlait. Les vampires. Une vampire. Figée dans la perfection de mes vingt ans... Figée dans mon mètre soixante, dans mes quarante-cinq kilos, avec mes yeux brun doré, mes cheveux noirs et ma silhouette androgyne.
J'ai vécu les deux guerres mondiales – de vraies boucheries comme je n'en ai jamais connu, en dehors du massacre de mes parents. J'ai vécu la ségrégation des Noirs en Amérique, j'étais déjà là-bas à cette époque. Que dire de plus ? Je ne change pas. Je me contente de changer de ville selon les soupçons qu'on me portait, me nourrissais de sang pris à droite et à gauche en faisant en sorte de ne jamais tuer mes victimes. J'ai vécu comme ça. Doucement. A imaginer ma vie d'immortelle ; que dire de plus ? Je détestais ça, je m'étais toujours faite à l'idée que Dieu reprendrait ma vie un jour, et maintenant, je savais que je n'en avais aucune chance. Sauf si quelqu'un me tuait ; mais malgré ma détestation de mon statut éternel, je n'avais aucune envie de me faire tuer. Peut-être parce que j'avais retrouvé Jin, mon jumeau, dans les années 80 ? Que je n'étais plus seule depuis près de quatre-vingts ans ? J'étais heureuse. Heureuse, profondément heureuse. Mais maintenant... Que pourrait-il se passer ? Allez savoir ; tout ce que je peux vous affirmer, c'est qu'il est hors de question que je me rapproche des gens. Jamais.

» en bref

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▪ Camille. On me connaît mieux sous le nom de SONO.
▪ Seize ans
▪ Si je dis Facebook, on me croit ? Non ? Ben pourtant, si.
▪ Pour le moment j'en resterai à 4j/7 minimum (examens blancs obligent) mais j'essaierai de passer le plus possible.
▪ Code du règlement:

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